PLUME D'OIE
CHANT BASQUE
HEGOAK (les Ailes)
Si je lui avais coupé les ailes,
Elle aurait été mienne.
Elle ne serait pas partie.
Mais ainsi,
Elle n'aurait plus été un oiseau.
Et moi, c'est l'oiseau que j'aimais !
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Si je lui avais coupé les ailes,
Il aurait été mien.
Il ne serait pas parti.
Mais ainsi,
Il n'aurait plus été un oiseau.
Et moi, c'est l'oiseau que j'aimais !
Comme ton absence me désole mon amie
Plume d'oie
Elle était assise sur un banc,
Où semblait s'être fixé le temps.
À l'auberge de l'Ange Gardien,
Elle s'y sentait bien.
Elle avait l'air de nous attendre avec bienveillance,
Sans pourtant montrer une quelconque impatience.
Elle s'était vêtue d'une jolie toilette aux couleurs chatoyantes.
Posé sur ses genoux, un livre dont le titre aurait pu être " l'absente. "
C'est ainsi que je revu " Maman des oies zos " ;
De sa plume, elle griffait ses lettres de ce sobriquet, comme un sceau.
Elle nous emmena là où " volent les oies."
Les oies cendrées et les naines qui prêtent leurs voix.
Les bernaches et les oies rieuses
L'encerclaient dans une cacophonie prodigieuse !
Les oiseaux n'avaient plus de secrets pour elle.
Ils s'étaient déjà tout dit dans le ciel.
Les oies des neiges venaient la saluer
Et commençait alors, un concert de harpe mêlée
De gorge et de cacardements.
Elle devenait Nils Holgersson, sur le dos de l'oiseau, voyageant,
Là où voltigent les notes d'une musique légère.
Un saint tohu-bohu dédié au D.ieu de l'univers.
Pourquoi, mon amie, es-tu partie en fumée ?
Sans doute parce que les cendres sont plus ailées !
Et voilà ton âme abritée par deux jolies oies naines,
Elles te portent jusqu'aux eaux vives des fontaines.
Vers la lumière éternelle,
Là où toujours brille le soleil,
Où le temps gris n'existe pas,
Là, où, pour toujours cesseront tes combats.
Vole la petite plume, vole !
Ton absence me désole.
Avec toute mon affectzion (terre de Sion).
Anagallis
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POÉSIE EN MUSIQUE - JE T'AIME ETC... - Julien CLERC
CONFUSION
CONFUSION
Tu m'avais montré qu'il était pharaon,
Tu m'avais fait sortir de l'Égypte
Mais la fin de mon histoire n'est pas la même ;
C'est moi qui suit engloutie !
Âme flottante dans un océan de confusion,
Je n'ai plus d'ancrage au port de mon cœur.
Au milieu de la turbulence,
Je ne puis marcher sur l'eau,
Ma confiance est dévastée
Et c'est mon ennemi qui rit et se réjouit
De me voir ainsi sombrer.
Anagallis
Droit d' auteur © www.mon- poeme .fr 2017
UNE MÈRE
UNE MÈRE
Nous avons besoin d'une autre âme pour nous accrocher !
Celle-ci, nous met au monde,
Toujours présente pour nous consoler,
Elle nous secourt au temps des tristesses profondes,
Une mère ne peut s'oublier.
Elle est une caresse sur le visage,
Un mouchoir qui essuie les larmes d'un enfant pas si sage ;
Sa fleur c'est le souci,
Le jardin de son cœur en sera affaibli.
Elle, la vaillante,
Au moindre retard de sa progéniture innocente,
La voilà comme une feuille tremblante.
Ah ! jeunesse aveugle,
Ne voyez-vous pas se creuser
Les sillons nourriciers,
À vous avoir trop, en secret, supplié ?
Enfants sourds
N'entendez-vous pas les cris de son âme débordante d'amour ?
Aujourd'hui, elle a vidé sa mémoire,
Le cordon n'est plus qu'illusoire,
Nos cheveux de gris se couvrent
Et orphelins l'on se retrouve.
Plus aucune âme pour nous accrocher,
Vers son consolateur, notre mère s'est envolée,
Vous ne pouvez retenir celle que vous aimez !
Dans le jardin de son cœur,
Le souci se meurt,
Se mouvant en une fleur de lys,
Et ce sont les anges qui se réjouissent !
Anagallis
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POÉSIE EN MUSIQUE - LOUANE - Si t'étais là
LE PARADIS DES CHIENS - A ta mémoire
LE PARADIS DES CHIENS
A ta mémoire
Chaque jour était accueilli par la joie de nous dire bonjour,
Tu allais alors, te recoucher,
Apaisée de nous savoir à tes côtés.
La vieillesse, cette ennemie, n'épargne pas les chiens ;
Et c'est le silence absolu
Qui désormais, le matin, nous salue.
Cette séparation devient pesante,
Ainsi, je me mets à te parler, comme si tu étais encore vivante.
Pourtant, la réalité se devra d'être acceptée,
Tu nous as quittés.
La nuit a gelé le camélia sur ta tombe,
Les fleurs aussi, au chagrin, succombe.
Ma petite Boulette, avec toi, c'est toute une lignée qui s'est éteinte,
Tu t'es endormie dans une dernière étreinte.
Mais où peuvent bien aller l'âme des chiens ?
Eux les fidèles, pleins de vertu
Et nous, sans eux, perdus ?
Ô D.ieu créateur de toute chair,
Ne peux-tu nous ramener aux jours d'hier ?
Aux jours enchantés de notre jeunesse,
A ces moments de richesse,
Où nos chiens nous entouraient,
Où avec eux, nos enfants jouaient, riaient ?
Toi , le D.ieu si généreux !
Ne peux-tu nous restituer ses moments heureux ?
Dans l'instant, une sainte pensée me vint à l'esprit,
Je compris que tout ceci,
Nous était réservé au Paradis !
Anagallis
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ODE À LA FRANCE (revisitée)
ODE À LA FRANCE
Revisitée
Ohé ! Ohé ! Braves gens, réveillez-vous !
N'entendez-vous pas dans vos campagnes mugir ce féroce soldat ?
Il vient jusque dans vos bras,
Égorger vos fils et vos compagnes.
La trompette a sonné Grand D.ieu !
Par des mains enchaînées, nos fronts sous le joug se ploieraient ?
Ce vil despote deviendrait-il le maître de nos destinées ?
Quoi ! des cohortes étrangères feraient la loi dans nos foyers ?
La trompette a sonné,
La mort rôde, cherchant qui elle pourra dévorer.
Elle entre dans les maisons, dans les églises,
Car l'étendard sanglant n'y est point élevé.
Amour sacré de notre D.ieu,
Conduis-nous, soutiens nos bras,
Liberté, liberté chérie,
D.ieu combat avec nous !
Sous ton drapeau que la victoire accourt,
Que tes ennemis voient ton triomphe et ta gloire !
Aux armes citoyens de la foi, formez vos bataillons, marchez, marchez,
Élevez haut , la bannière sanglante !
Du sang de l'agneau, aspergez vos demeures et vos fronts !
Ainsi, la faucheuse, son chemin, passera,
Que vos cœurs ne se troublent point,
Les cris, le feu, la famine, les maladies, la destruction, la haine,
Élevez haut l'étendard sanglant et la mort n'aura point raison de vous.
Gloire, gloire, gloire à notre Seigneur !
Anagallis
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RÊVERIE À DEUX
RÊVERIE À DEUX
Ce serait sur l'élévation de la montagne,
Là où il y a si peu de monde ;
Cela va de soi !
Ainsi, nous serions plus près des floconneux cumulus.
Un chien nous accompagne,
Un joli chien qui court dans les fleurs perpétuelles qui abondent,
Peut-être deux chiens ou trois ou plus...
Nous serions comblés de joie,
De songerie et de paix ;
Loin des tumultes,
Dans les grandes prairies vertes, on s'allongerait,
Protégés des villes incultes.
Nous irions chercher des myrtilles
Et un bon fermier nous offrirait de la crème
Sur un gâteau qui croustille.
Des brebis, à la laine couleur de la crème,
Nous lécheraient les mains.
Nous n'aurions ni trop chaud, ni trop froid.
Un délice nous attendrait chaque matin.
Comme seuls bruits,
Le chant des oiseaux,
Le bruissement de l'eau,
Le bêlement d'un agneau.
Le rossignol bercerait nos nuits,
Un vent léger soufflerait sur nos chagrins.
Au loin, sur la roche, nous contemplerions les chamois.
Nous serions heureux,
Notre lumière serait D.ieu,
Nous n'aurions plus peur de rien,
Seuls avec nos chiens.
Le ciel nous fait rêver...
Mais comment faire pour voler ?
Anagallis
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LA GRANDE PROSTITUÉE ET SES FILLES
LA GRANDE PROSTITUÉE ET SES FILLES
Sortez du milieu d'elles mon peuple !
Je vous ai fait libre,
Pensez-vous que je demeure dans ces temples ?
Que mon cœur, en cet endroit, vibre ?
Le berceau est froid et lugubre,
L'odeur de la mort y est incessante,
Leurs statues sont macabres,
L'eau du baptême y est polluée,
Les mariages sont endeuillés,
Vos corps sont mortifiés,
C'est l'exécution de vos âmes pratiquantes
Que vous acceptée avec joie !
Le dimanche matin... et sonne le beffroi !
Mais où est votre foi ?
Vos sépulcres sont blanchis,
Vous buvez le purin de votre vin,
Vous mangez le levain de votre pain.
Vos bâtisses sont jolies,
Pourtant, dans leurs entrailles,
Il ne s'y célèbre plus que des funérailles.
Je hais vos autels consacrés,
Ornés de pierres précieuses enchâssées,
Recouverts d'or et de ténèbres.
Il fait noir, il fait froid,
Même vos cierges ne parviennent pas à réchauffer l'endroit.
Mais vous, qui me cherchez,
Du milieu d'elles, fuyez !
Élancez-vous dans toute ma création,
Tout ce qui vit porte mon nom !
Chantez avec l'oie sauvage
Qui n'est pas en cage,
Cantiller avec la rose,
Que ma pluie vous arrose,
L'eau du ciel est bonne
Et c'est toute ma nature qui frissonne.
Vous me rendrez un culte, en psalmodiant
Devant l'océan qui ondule au crépuscule,
Rendez-moi hommage ! Abandonnez-vous !
Sous mes arbres, couchez-vous
Puis, attendez...
Anagallis
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NUIT OBSCURE DE L'ÂME
NUIT OBSCURE DE L'ÂME
La nuit fait frissonner,
Étrangeté, où vos yeux ne voient plus que des ombres,
Où l'agitation fait place au silence.
L'obscurité vous enveloppe de son mystère.
La nuit, nous entendons, nous tressaillons, nous chuchotons ;
Le noir nous renvoie à une émanation particulière,
Hostile, inquiétante et oppressante,
Aspects appréciés des sortilèges et des faiseurs de rêves.
Le crépuscule nous rappelle que chaque jour à une fin
Et que chaque jour nous presse de la fin.
Les ténèbres sont un sarcophage, où le soleil ne brille plus,
Où la chaleur s'éteint comme un feu.
Pourtant, malgré la froideur du moment,
L'astre du jour, s'affaiblissant,
Compose alors, la clarté, au luminaire de la nuit ;
Et c'est toute la voûte céleste qui s'étoile,
Dans une élévation magistrale.
Devant tant de beauté et d'éclat,
Vous lâcherez prise à la nuit,
C'est ainsi que s'élèvera votre âme dans une lumière parfaite !
anagallis
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LA BOUTEILLE À LA MER
LA BOUTEILLE À LA MER
Une lettre posée sur un bonheur-du-jour, en bois de rose
Que quelques larmes arrosent ;
Une tristesse noire,
Atteint l’âme,
Un mot écrit sur un tableau noir,
Un ange obscur qui la réclame,
Voilà comment naît un désespoir.
Un cœur brisé ne sait à qui se confier,
Un ami qui se retourne, vous mord !
Et c'est la tristesse qui vous dévore.
La mer, cette fugueuse,
Avale, sur le sable, une bouteille liée d'algues visqueuses
Qui l'entrelacent de leurs tentacules verdasses,
Jusqu’à ce que, sur les rochers, le reflux la fracasse.
Obéissance aux forces célestes,
Libérant le parchemin et brisant le voyage funeste.
Et c'est alors, mille étoiles qui s'envolent dans les cieux !
Illuminant le ciel ténébreux.
Le souffrant devient alors chef d'orchestre,
Il voit s'élever sa vie terrestre,
Il offre à D.ieu le bouquet de sa détresse.
Au Maître, il confesse
L'écume de ses jours.
Ainsi s'écoule son chagrin si lourd,
Musique d'une longue agonie,
Ivresse des jours mauvais qui s'enfuient,
Ils ferment les yeux, vers l'éden, les mains levées
Dans une symphonie achevée.
Anagallis
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LES FLEURS DE LA MÉMOIRE - le Poème à secret
LES FLEURS DE LA MÉMOIRE
« Le Poème à secret »
Où êtes-vous mes aimés ?
Déambulez-vous dans les couloirs du temps ?
Voyagez-vous sur un tapis volant ?
Âmes fuyantes,
Votre absence me hante.
Seulement, vous m'aviez juré fidélité !
Et me voilà esseulée, délaissée.
Vous étiez si frais, si jeunes, mais comme vos visages palissent !
Ainsi, le temps devient votre complice,
Vos êtres ne sont plus que des fantômes,
Des ombres qu'une rose séchée embaume.
Je pensais que l'amour était une ancre,
Que je pouvais vous amarrer au port de mon cœur tendre,
Cependant, ce sont des montagnes, qui de vous, m'exilent !
Se soulève alors, le vent du Nord et le grésil,
Glaçant tout mon être d'effroi,
N'ayant aucun égard à mon désarroi.
Puis, vient me réchauffer l'odeur de brioches délicieuses,
Souvenir d'une brume vaporeuse.
Et pourtant, dans mes espoirs, de toutes mes forces, je les tenais,
Ceux que j'aimais,
Mais toujours, toujours, ils partaient...
Anagallis
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LES ANNÉES NOIRES
À la mémoire de nos grands-pères...
LES ANNÉES NOIRES
Je me mis à songer...
Arbres de nos forêts,
Vous en avez vu des batailles,
Des hommes qui, à vos pieds s'inclinaient,
Jours de grisaille,
Jours maudits,
Où le vent soufflait à vous faire plier,
Où rugissaient les bourrasques dans vos branches asservies,
Où le moribond se transportait dans le bourbier,
Fusils à la main.
Vos écorces lui servant parfois de bouclier,
Rampant vers un avenir incertain.
Combien de suppliciés ?
Vous le savez vous, les visionnaires de la mémoire.
La mousse absorbait ma conscience perturbée,
Quand subit, vint se percher une corneille noire.
De part la couleur de sa plume,
Elle semblait porter le deuil de l'histoire.
Pourtant, elle fit lever de tout mon être, la brume.
Sois forte, vie, rêve, espère, prie...
La forêt enterrait ses drames,
J'y avais perdu mon esprit
Mais j'y avais trouvé mon âme !
Anagallis
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L'AIR DU TEMPS
L'AIR DU TEMPS
Vous êtes à peine né que déjà, le temps vous presse.
Vous pensiez peut-être vivre de l'air du temps,
Prendre le temps,
Parler de la pluie et du beau temps,
Mais détrompez-vous !
En un rien de temps,
Le temps vous fera déjà parler de votre jeune temps,
Et vous serez surpris d'émouvoir avec lui le bon temps.
Vous lui demanderez alors :
"Puis-je arrêter le temps ?
Profitez encore des moments d'avant ?
Ne puis-je pas voyager dans le passé du temps ?
Ne serait-ce que de temps en temps !
Gagner un peu de temps ?
Retrouver le bon temps ?"
Le temps s'oppose : "de tout temps,
C'est moi qui fais la pluie et le beau temps !
Tu ne peux racheter le temps,
Le temps ne se rattrape pas,
C'est du temps perdu !
Voudrais-tu tuer le temps ?
Il y a un temps pour tout,
Chaque chose en son temps ;
Tu as connu de nombreux printemps,
Voudrais-tu voler mon temps ?
Laisse le temps au temps !
Pour toi, le temps de l'hiver est venu,
Il ne te reste que peu de temps !
Tout casse avec le temps !"
Je voulus aussitôt fuir ce mauvais temps,
Je ne pouvais croire en sa souveraineté,
Je partis donc chercher l'infini du temps.
Mais le mauvais temps eu tôt fait de me rattraper,
"Cherches-tu l'or du temps ?
Ce n'est pas ici que tu le trouveras !
Tu me fais perdre mon temps,
Et le temps, c'est de l'argent !
Il est grand temps, pour toi
De connaître l'infini du temps !"
En deux-temps, trois mouvements, se dissipa le mauvais temps.
L'or du temps était devant moi ;
Qu'il fait beau voir l'infini du temps !
Anagallis
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L'ÂME ERRANTE
L'ÂME ERRANTE
Je suis au fait que tu viens de loin,
De toi, je prenais soin.
Si simplement, d'un jour, tu pouvais penser à moi !
Je considère ton désarroi,
Étoile façonnée dans les cieux,
Propulsée dans un monde douloureux,
Âme pensante,
Âme fuyante.
Sous mes ailes, j'ai pris soin de toi,
Je t'ai créée à ma plus grande joie,
Aujourd'hui, te souviens-tu de moi ?
Qui est ton Roi ?
La vie est un duel,
Le mal ne te rendra pas éternel.
Du ciel vers l'enfer,
De l'enfer vers le ciel, quelle affaire !
Quel chemin prendras-tu ?
Âme abattue,
Sans moi, perdue.
Quel mal répandu ?
Le jour venu,
Celui de ne pas m'avoir reconnu !
Anagallis
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POÉSIE EN MUSIQUE - TA P'TITE FLAMME - AMÉLIE LES CRAYONS
Ta P'tite Flamme:
Dans tes yeux qui rient
Y'a cette petite flamme qui crie
Qui brûle et qui brille
Juste un regard pour comprendre
Que c'est dans tes yeux
Que j'me sens le mieux
Juste un sourire pour te dire
Que j'ai besoin de toi
Reste et regarde moi
Y'a quelque chose du bonheur
Dans ta voix qui vibre
La réponse de mon coeur
C'est qu'il se sent libre
Libre d'être moi quand
Tu m'serre dans tes bras
Libre de vivre un amour qui m'apprend tous les jours
Quand j'suis loin de toi, J'pense à toi
A ta p'tite flamme, à tes yeux
Et je me sens mieux
...et je me sens deux
Y'a quelque chose d'universelle
Dans notre histoire
Une petite étincelle
Pour bien plus qu'un soir
Est-ce que tu veux me donner ta main ?
Pour tout l'temps qu'on s'ra bien ?
Est-ce que tu veux partager mon chemin ?
Moi j'dis oui pour le tien
DIS-MOI PAPA, C'EST QUAND QU'ON VA LÀ ?
Une musique, un titre de chanson me donne le ton,
Selon mon humeur, selon mon aspiration...
DIS-MOI PAPA, C'EST QUAND QU'ON VA LÀ ?
Dis-moi papa, c'est quand, qu'on va là ?
Tu nous as appris que la folie est parfois dans le vent,
Il éteint la flamme qui brûle en nous, sans aucun ménagement.
Tu nous as appris qu'aimer son prochain n'est pas toujours facile,
Car notre prochain est parfois un sacré imbécile !
Tu nous as appris que la mer pouvait te désobéir,
Et que par ses flots rugissants, elle pouvait nous engloutir.
Tu nous as montrés qu'à chaque craquement fatal d'un arbre, tu criais,
Que sur l'animal tortionné, tu te lamentais ;
Tu nous as appris que l'âme de la bête t'était précieuse,
Presqu'autant que celle des enfants qui s'envole sous des balles odieuses.
Tu nous as appris que le cœur d'une rose pouvait saigner,
Que les rayons du soleil pouvaient brûler,
Que la guerre est sournoise et sans pitié,
Que les Nations associées, veulent me détruire,
Sans aucun repentir.
Tu m'as appris à me méfier,
À me cacher au creux des rochers,
Dis-moi papa, c'est quand, qu'on va là ?
Là où l'étoile de David n'aura plus peur de la froidure,
Au sommet de la montagne qui sent si bon l'olive pure,
Là où ta flamme brûle à jamais,
Là où Rachel attend ses enfants,
Partis depuis bien longtemps.
Dis-moi papa, c'est quand, qu'on va là ?
C'est quand ?
Anagallis
Copyright © www.mon-poeme.fr 2016
LE VENT
Le vent se lève ce matin,
Une brise légère amenant le chagrin.
Écrire, oui voilà écrire ;
Écrire des mots sans les dire,
Des mots secrets,
Des mots discrets,
Juste pour Lui.
Des mots comme un trésor enfoui.
J'aime la solitude,
Elle est pour moi une gratitude,
Elle me permet de méditer,
Elle me permet de composer,
Je peux de la sorte, répandre mes pensées ;
Une musique me donne le ton,
Selon mon humeur, selon mon aspiration.
Et voilà, les mots qui s'envolent,
Porté par le vent qui me console.
Le A claironne,
Le M tourbillonne,
Le O frisonne,
Le U devant la plume s'émotionne,
Le R prend la couronne.
Ainsi, s'envole l'Amour !
Qui pourra arrêter l'Amour ?
Pas même le plus méchant ;
Mon Bien-aimé a suscité le vent.
Anagallis
copyright©ww.mon-poeme.fr 2013
POÉSIE EN MUSIQUE - LES MOTS - RENAUD
C’est pas donné aux animaux, pas non plus au premier blaireau
Mais quand ça vous colle à la peau, putain qu’est-ce que ça vous tient chaud
Écrire et faire vivre les mots, sur la feuille et son blanc manteau
Ça vous libère de tous les maux
C’est un don du ciel, une grâce, qui rend la vie moins dégueulasse
Qui vous assigne une place, plus près des anges, que des angoisses.
Poèmes, chansons, brûlots, vous ouvrent des mondes plus beaux
Des horizons toujours nouveaux, qui vous éloignent des troupeaux
Et il suffit de quelques mots, pour toucher le cœur des marmots,
Pour apaiser les longs sanglots, quand votre vie part à vau-l’eau
Quand votre vie part à vau-l’eau.
C’est un don du ciel une grâce, qui rend la vie moins dégueulasse
Qui vous assigne une place, plus près des anges, que des angoisses.
Les poèmes d’un Léautaud, ceux d’un Brassens d’un Nougaro
La plume d’un Victor Hugo éclairent ma vie comme un flambeau
Alors gloire à ces héros, qui par la magie d’un stylo
Et parce qu’ils font vivre les mots, emmènent mon esprit vers le haut,
Emmènent mon esprit vers le haut.
C’est un don du ciel, une grâce, qui rend la vie moins dégueulasse
Qui vous assigne une place, plus près des anges, que des angoisses
Qui vous assigne une place, plus près des anges, que des angoisses.