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LES POÉSIES D'ANAGALLIS
1 juillet 2013

PAUVRE PETITE FILLE RICHE

 

 

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Sans titre 24



 
Tu disais que tu l'aimais,

Qu'il était ton amour pour la vie,

Que tu ne désirais que lui.

Ces sentiers te séduisaient,

Alors, tu pris la bonne route.

Tu n'avais aucun doute,

Sans que tu te tâtes,

Tu allumais avec zèle les bougies du shabbat,

Loin du monde et de ses tourments.

Puis un jour, tu dus prendre cette décision :

Avoir avec Lui, sans fausseté, une intime relation.

Tu aimais la prière, mais aussi le monde et ses convoitises ;

Tu étais bien indécise.

Pourtant, Lui, aurait été ta lumière et ton soutien !

Mais, tu préféras rebrousser chemin.

À ton Amour, tu lui donnas le baiser d'adieu,

Des larmes plein les yeux.

Orpa fit de même malgré son émoi,

Elle ne choisit pas le chemin le plus étroit.

Te voilà de retour dans la foule et ses pièges.

Désormais, la nuit sera ton cortège.

Petite fille riche, te voilà devenue bien pauvre !

 

Anagallis

 copyright©ww.mon-poeme.fr2013

 

 

 

 

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