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LES POÉSIES D'ANAGALLIS
29 juillet 2013

LE PEINTRE

 

 

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Sans titre 9

La pièce illuminée au soleil levant,

Accueille l’artiste nonchalant.

Un chevalet supporte un tableau sombre et austère.

Les palettes et les pinceaux sont posés à terre.

 L’artiste est comme un temps d’automne, maussade ;

L’artiste revient d’une croisade ;

Un duel entre son esprit et son cœur.

Sa tête est un champ de bataille qui crie sa douleur.

L’un écrira ses pensées dans un journal intime,

Lui peindra sur la toile sa vie de déprime.

Il ressemble à un moine de monastère,

Barbouillant un chant funéraire.

Sur la toile, il dessine la nuit.

Sur la toile se dessine son ennui.

La lassitude a remplacé la joie.

Le voilà ce matin sans inspiration et sans foi.

Les pinceaux attendent des jours meilleurs,

Ceux où jaillissaient les vives couleurs.

Ils se souviennent du temps où ils remplissaient de soleils les toiles,

Avant que sa vie à lui ne se voile.

Mais, soudain un ange entre par la fenêtre entrouverte,

Il se met à peindre l’herbe verte.

Il essuie de ses ailes le noir et le triste,

Il installe, dans le bleu du ciel, une harpiste.

Un cercle d’or illumine le tableau,

Éteignant ainsi les fardeaux.

La peinture prend vie,

Sous les yeux de notre artiste ébahi.

L’ange souffle le bonheur,

Et le peintre voit s’envoler ses malheurs.

Un fleuve limpide comme du cristal,

Inonde le tableau d’un coup de pinceau magistral,

Et voilà notre homme s’avançant dans le chemin de la vertu.

En partant, l’ange lui offrit le souvenir d’un amour perdu,

Au fond de la toile, l’envoyé céleste avait peint un poteau en bois,

Un nom y était inscrit YESHOUA.

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Anagallis

 

 

Copyright © www.mon-poeme.fr 2011

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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