20 août 2013
LE MOINEAU
Certes, je le conçois, il n’était qu’un passereau.
Pourtant, hier encore, il vivait ;
En hiver, je le nourrissais,
Au printemps, il me comblait,
Et aujourd’hui, le voilà à terre, tout mâchouillé,
Pauvre petit être gisant, tuméfié.
Pourtant, hier encore, l'oiseau volait,
Tout près de moi, il s’approchait,
Et aujourd’hui, le voilà sans vie,
Ses flancs flétris.
Mon petit passereau heureux,
Avec toi, l’hiver n’était pas ennuyeux,
Tu m'apportais dans le froid la chaleur de ton soleil,
Avec toi, l'été sortait de son sommeil,
Tu picorais de bonheur les épis du bel été,
Tu rayonnais dans la blondeur des blés !
Ah ! D.ieu compatissant
Qu’il est encore plus sombre pour une mère de perdre son enfant !
Anagallis
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