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LES POÉSIES D'ANAGALLIS
27 août 2013

LE REPOS DE L'ÂME

 

 "En vain vous levez-vous matin, vous couchez-vous tard, et mangez-vous le pain de douleur ; j'en donne autant à mes bien-aimés pendant leur sommeil."

Psaume 127.2

 

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 Quelles sont ces rides sur ton front plissé ?

La vie est ainsi faite !

Te dira le poète.

Tu ouvres tes volets, le soleil rayonne sur ton visage

Et les anges se réjouissent de ce si bon présage.

Mais, arrivé le soir sur tes joues coule la pluie,

Tes angoisses et tes malheurs t'ont suivi.

Les journées sont comme le ciel,

Elles ne sont pas toujours fidèles.

Pourquoi ton âme est-elle abattue mon ami ?

Les chagrins détruisent l'esprit !

Réfléchis, le temps est assassin. 

Approche vite le jour sans lendemain.

Sache que le repos de l'âme n'est pas toujours le cercueil !

Tu veux traverser l'océan aux mille écueils,

Mais tu peux bien crier dans les plaines brûlées,

Courir dans les jardins desséchés ;

Tu souffres de boire de l'eau au sang mêlé.

C’est le gouffre qui t'attire, 

Du malin, tu es le martyr.

"Ô mon âme te voilà bien désolée" ;

Chanterais-tu sur la colline défrichée,

Sans l'Absolu, tu ne trouveras pas de sérénité.

Seul le Vivant détient les clés du repos.

Il te fera traverser la vallée de l'agneau,

Il portera tes fardeaux,

De son bras puissant, il calmera la tempête de l'océan,

Du jardin morbide, tu ne traverseras plus le néant.

Son eau est pure et limpide,

Et voilà ton front sans ride.

 

Adéma

 

Copyright © www.mon-poème.fr 2012

 

 

 

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