LES JOURS D'AVANT
Pourquoi pleures-tu mon âme ?
Est-ce une scène de tragédie que tu déclames ?
Lorsque c’était l’été, tu étais heureuse,
La chaleur du soleil te rendait joyeuse,
Tu chantais à en perdre haleine ;
Quelle est alors, cette humeur soudaine ?
L’automne a caressé ta porte,
Sont entrées les feuilles mortes,
Et te voilà sombrant dans le vide absolu.
Mon âme te voici bien déchue.
Un vent léger se met à souffler,
Alors, ton front se voit tout froissé.
Le monde n’est pas salutaire,
Mais toi, ô espère !
Délaisse la foule et ses cris,
Ailleurs est ton abri.
Approche l'hiver,
Le frimas hissant sa bannière,
Et lorsque tes cheveux se teinteront d'argent,
Sache qu’à la froidure, toujours, brillera le firmament,
Mais que jamais ne reviendront les jours d’avant !
Anagallis
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