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LES POÉSIES D'ANAGALLIS
22 novembre 2014

DESTINÉE DE L'AMOUR

 

 

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Sans titre 1

 

 

Mon Bien-aimé m'avait demandé de l'attendre sur le chemin ;

Il me fit un cadeau, pour apaiser mon chagrin.

 "Prends ce livre d'une odeur enivrante,

Cette oeuvre est comme une huile bienfaisante,

Elle raconte l'histoire d'une humanité naissante.

En mon absence, lis la chaque jour,

Jusqu'à mon retour.

Sonde les écritures,

Elles parlent du passé et du futur,

De conflits et d'amour,

C'est l'histoire d'un peuple exilé et de sa bravoure ;

Ce livre est divin,

Toutes mes instructions sont inscrites dans ce livre Saint.

C'est un chant qui s'envole vers les cieux,

Il est l'héritage donné à tes aïeux.

Tu entendras parler de guerres,

De folies meurtrières,

Mais, sache que toujours l'âme d'Abraham volera sur Salem,

Que la Cité de David sera toujours Jérusalem.

 Te chercher, je reviendrai, lorsque tout sera accompli !"

 Les feuillets de l'écrit ont jauni,

Toujours, je l'ai gardé comme un précieux ami.

J'arrive aux dernières pages,

Les nations terminent leur voyage,

Je serrais contre moi, le livre, à mon esprit, si doux,

Pourquoi tardes-tu mon époux ?

J'avais compris que mon Bien-aimé était parti en guerre,

Que bientôt, il allait revenir, telle une fulgurante lumière.

J'aspirai à ce jour, mon chemin devenant bien sombre,

Mais toujours, de mon Bien-aimé, pas l'ombre.

Les Nations s'étourdissent,

Les Nations, de reproches, s'agonissent.

Je pris peur devant l'âne indompté,

Je pris peur devant tant de cruautés,

Soudain, j'ai hurlé, j'étais effrayée !

J'arrivais à la fin du livre à la couverture usée,

Ainsi devait s'achever l'histoire de l'humanité.

Mon Bien-aimé, à la robe tachée de rouge, est venu me chercher,

 Sous son aile, il m'a transportée, en un éclair,

Là où son peuple, la prunelle de ses yeux, l'attendait depuis des millénaires ;

J'ai refermé le livre,

Vivre pour enfin vivre,

Unis dans un élan d'amour,

Notre Bien-aimé est de retour,

Oh ! Jérusalem, Jérusalem

Voici ton époux, celui qui t'aime !

 

 Anagallis

 Copyright © www.mon-poème.fr 2014  

 

Puis, je vis la sainte cité, la nouvelle Jérusalem, descendre du ciel d'auprès de D.ieu, préparée comme une jeune mariée vêtue de beaux habits pour son époux. Et j'entendis du trône une voix forte qui disait : voici la Sh'khinah de Dieu est parmi les hommes, et il vivra avec eux ; ils seront ses peuples, et D.ieu sera lui-même avec eux, il sera leur D.ieu. Et D.ieu essuiera toutes larmes de leurs yeux. Il n'y aura plus de mort, il n'y aura plus ni deuil, ni pleurs, ni douleur car l'ordre ancien des choses est passé.

Sans titre 3

 

 

 

 

 

 

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