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LES POÉSIES D'ANAGALLIS
29 août 2013

Á PARIS

 

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Pourtant Jules Renard disait  : "rajoutez deux lettres à Paris et vous aurez le paradis !"

 

 

 

 

paris

 

Paris outragé,

Paris brisé,

Paris martyrisé,

Mais Paris non libéré !

Paris est emprisonné de son passé ;

Chaque pierre crie,

Chaque pavé expie,

Les squares seront à tout jamais en deuil,

L’enfant n’en franchira plus jamais le seuil?

Celui dont on dit que son nez est crochu,

Que ses mains sont fourchues.

Tout est dit dans le regard d’un enfant,

Vers l'adulte méprisant,

Vers celui qui l’emmène à l’abattoir,

Obéissant aux lois exécutoires.

« - Pourtant, maman est la plus belle et papa est si bon ;

Punissable serait notre circoncision ? »

Et les gens disent : "nous ne voyons rien,

Nous n'entendons rien,

Ne disons rien.

La ville lumière vit dans l'ombre de ses ténèbres ;

Qui peut entendre encore de nos jours son chant funèbre ?

Paris vit dans l'abomination de sa désolation,

Dans la violence et la perversion.

Le gamin de Paris est immortalisé par Doisneau

Les amoureux s'embrassent toujours sur le Pont Mirabeau ;

Pourtant, Paris abjure sa profession de croire et d'aimer

Aujourd'hui, il reste humilié, bafoué ;

 Paris, secrètement, hurle encore sa douleur :

« À quand le D.ieu vengeur ? 

Jusqu'à quand souffrirai-je de mon passé ?

À quand Paris libéré ? »

 

Anagallis

copyright©ww.mon-poeme.fr 2013

 

 

 

Sans titre 3

 

 

 

 

 

 

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