2 octobre 2013
L'ABÎME
Je marchais seule sur cette plage déserte,
L’automne est une solitude offerte.
Pourquoi gémis-tu ô mon âme ?
Chercherais-tu ton amour plein de charme ?
Pourtant, l’océan est conquérant,
Il vous enveloppe de ses flots rugissants.
Au loin, les voiles sont chahutées par le vent d’autan.
Vois mon âme pensante,
Vois ces ondes désarmantes,
Ces ondes tranchantes, inclémentes.
L’océan est un abîme déchirant,
Ces torrents de larmes sont attristants ;
Il vous berce, puis vous dévore en bonne conscience,
Sans aucune repentance.
Sauve-moi, ô Dieu, car les eaux me sont entrées jusqu’à l’âme !
Et il se fit un grand calme.
Anagallis
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