LE JEU DU MENTEUR
LE JEU DU MENTEUR
Hé quoi ? Deviendrais-tu mélancolique ?
Je te vois soupirer au milieu de ma joie !
Ta vie serait-elle si tragique ?
Peut-être... Manques-tu de foi ?
Tu te regardes le matin dans ton miroir
Et tu vois défiler ta vie sombre.
Je serais-toi, je n’aurai plus d’espoir !
Je chercherai à me cacher derrière mon ombre.
Bien sûr, je sais, tu voulais lui faire plaisir...
Mais ne sais-tu pas qu’il est très difficile de le contenter ?
Tu ne parviendras jamais à ses désirs.
Attendais-tu quelques bénédictions pour cette année ?
Pfut, laisse tomber, ta maison est maudite !
Crois-moi, tu n’auras rien sinon la pauvreté
Et puis, sans doute n’as-tu aucun mérite !
Il t’a béni certes, parce qu’il est bon,
Mais il punit également,
Lis, dans toute la parole de son autorité, il est fait mention.
Désolé, mais cette année pour toi, ce sera... LE CHÂTIMENT !
— Dehors, coquin ! Fieffé menteur !
Je t’ai reconnu, tu n’auras eu de joie que celle de m’avoir mise en pleurs...
Anagallis
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