LUCIE

LUCIE

Lucie, c'est février amenant le printemps.  

C'est la lumière dans l'arbre, chantant D.ieu et le louant.

Ce fut aussi,  la lumière proche des ténèbres

Ne comprenant plus rien à l'oraison funèbre.

C'est la lumière donnant naissance à trois princesses

Et la voilà pleine d'allégresse.

C'est la lumière affrontant les derniers sursauts de l'hiver

Et guettant les premières primevères.

   Elle est à la fois l'exaltation et l'indolence,

La patience et l'impatience,

Le pire et le meilleur,

Le silence et la clameur.

Elle est la lumière du foyer,

Le feu dans la cheminée.

C'est l'amour d'autrui,

Un bouton de rose qui s'épanouit.

C'est, je fais ce que j'veux

Quand j'veux où j'veux !

Lucie quand rechanteras-tu ?

Tu sais ces chants qui s'envolaient au firmament !

Au moins,  le sais-tu ?

Alors,  fais le nous savoir en passant !

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