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LES POÉSIES D'ANAGALLIS

- JANE AUSTEN-Femme de lettres anglaise 1775 - 1817

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Femme de lettres anglaise
née le 16 décembre 1775 à Steventon
morte le 18 juillet 1817 à Winchester

Biographie de Jane Austen

Jane Austen (16 décembre 1775, Steventon, Hampshire - 18 juillet 1817, Winchester) est une femme de lettres anglaise.
Née dans le village de Steventon, dans le Hampshire, Jane Austen est l'avant-dernière et deuxième fille d'une fratrie de huit enfants. Son père, George Austen, est pasteur ; sa mère, Cassandra Austen née Leigh, compte parmi ses ancêtres sir Thomas Leigh qui fut lord-maire au temps de la reine Elisabeth. Les revenus de la famille Austen sont modestes mais confortables ; leur maison de deux étages et un grenier, le Rectory, est entourée d'arbres, d'herbes ainsi que d'une grange.
Ses oeuvres majeures sont :
Sense and Sensibility (1811) (traductions françaises : Raison et sensibilité, ou Les deux manières d'aimer, 1815 ; Raison et sensibilité, 1945 ; Marianne et Elinor, 1948 ; Le Cœur et la raison, 1948 ; Raison et sentiments, 1979
Pride and Prejudice (1813) (traductions françaises : Orgueil et prévention, 1822 ; Orgueil et préjugés, 1946 ; Orgueil et préjugé, 2001)
Mansfield Park (1814)
Emma (1815)
Northanger Abbey (1818) posthume
Persuasion (1818) posthume
(Source Wikipédia)
Persuasion de Jane Austen

 

Persuasion est le dernier roman achevé de Jane Austen. Il a été publié à titre posthume en 1818.

Il est d’une tonalité plus grave que les autres grands romans de Jane Austen.

Sous le vernis d'un genre, chacune des phrases de Jane Austen attaque les conventions, traque les ridicules, et finit avec une grâce exquise par pulvériser la morale bourgeoise, sans avoir l'air d'y toucher. Les héroïnes de Jane Austen lui ressemblent, elles aiment les potins mais détestent bavardages, grossièreté et vulgarité. La pudeur, le tact, la discrétion, l'humour sont les seules convenances qu'elles reconnaissent... Et si Jane Austen mène les jeunes filles au mariage, c'est fortes d'une telle indépendance qu'il faut souhaiter au mari d'être à la hauteur ! A lire yeux baissés et genoux serrés pour goûter en secret le délicieux plaisir de la transgression des interdits.

 

 

Persuasion de Jane Austen

Résumé du roman

Anne a vingt-sept ans. Elle est la seconde fille de Sir Walter Elliot, un baronnet veuf et orgueilleux. Sa mère, une femme intelligente, est morte quatorze ans auparavant.

Anne a une sœur aînée, Elizabeth, aussi vaniteuse que leur père et une sœur cadette Mary, qui a épousé Charles Musgrove de Uppercross Hall, l'héritier d'un gentilhomme des environs.

Restée célibataire, sans personne dans son entourage qui soit digne de son esprit raffiné, Anne est en passe de devenir une vieille fille ...

Pourtant à l'âge de 19 ans, Anne Elliot était tombée amoureuse de Frederick Wentworth, un jeune officier de marine, ambitieux, mais pauvre, sans relations, et à l'avenir incertain. Elle s'était alors laissée persuader par son amie Lady Russel de rompre leurs fiançailles; cette dernière lui ayant expliqué que ce jeune homme n'était pas un parti digne d'elle.

Après les guerres napoléoniennes, ayant acquis un rang et de la richesse, Frederick Wentworth revient en Angleterre pour s'y établir et fonder une famille. ll courtise une des sœurs de Charles Musgrove, Louisa.

De son côté Anne reçoit les attentions de son cousin William Elliot.

Anne Elliot et Frederick Wentworth se retrouvent a évoluer dans les mêmes cercles, mais encore une fois, le bonheur semble leur échapper...

 

Citation

« Tout le privilège que je réclame pour mon sexe (il n'est pas enviable, vous n'avez pas besoin de le convoiter), c'est celui d'aimer le plus longtemps, même quand l'objet ou quand l'espoir ont disparu. »

Jane Austen - Persuasion

emma-jane-austen

EMMA

Le sujet :

Angleterre, début du 19ème. Village de Highbury dans le Surrey, à 18 km de londres. Au départ de sa chère Miss Taylor, qui fut sa gouvernante, confidente et amie , la jeune Emma Woodhouse, 21 ans, fait la rencontre d'Harriet Smith, une jeune fille de 17 ans, une petite orpheline, et s'entête à lui trouver un mari qui lui permettra de s'élever dans la société. George Knightley, 37 ans, un vieil ami de la famille n'approuve guère les divagations d'Emma et préfèrerait qu'elle s'en tienne à ses propres affaires.

Le verbe :

Je devais taire mes sentiments tant que vous vous demeuriez indécise, mais je n'hésite plus à vous approuver en vous voyant si nettement résolue. Chère Harriet, je suis vraiment ravie. J'aurais été tellement malheureuse de vous perdre ! Je ne vous ai rien dit tant que vous n'aviez pas pris de décision, car je ne voulais pas vous influencer, mais ce mariage nous aurait forcément séparées. Jamais je n'aurais pu aller rendre visite à une Mrs. Robert Martin d'Abbey Mill Farm, mais à présent, je suis assurée de vous garder toujours pour amie.
Harriet n'avait pas du tout soupçonné le danger qu'elle courait et elle fut bouleversée rien qu'en y songeant.
- Vous n'auriez pas pu venir me voir ! s'écria-t-elle, stupéfaite. Non, bien sûr... C'aurait été impossible, mais je n'y avais pas pensé. Mon Dieu, ç'aurait été trop affreux ! Je l'ai échappé belle ! Chère Miss Woodhouse, je ne renoncerais pour rien au monde au plaisir et à l'honneur d'être de vos intimes.

Capture

ORGUEIL ET PRÉJUGÉS
L'histoire :
Elizabeth Bennet, l'héroïne, rencontre Fitzwilliam Darcy, un homme dont la condition est supérieure à la sienne, ce qui déjà, la freine dans ses élans, nous pouvons la comprendre. C'est que nous sommes en Angleterre, à la fin du XVIIIe siècle, et que les us et coutumes voulaient que les mariages se fissent sans mésalliance. Pour comble, Darcy lui apparaît comme un être imbu de sa condition et dédaigneux de celle des autres qui lui sont inférieurs. Ce qu'elle voit est corroboré par quelques récits glanés ici et là qu'elle préfère croire, d'autant qu'elle a entendu ce qu'il disait d'elle lors du premier bal qui les voit ensemble :
(extrait)
Mr Darcy se retourna et considéra un instant Elizabeth. Rencontrant son regard, il détourna le sien et déclara froidement :
- elle est passable, mais pas assez jolie pour me décider à l'inviter. Du reste, je ne me sens pas en humeur, ce soir, de m'occuper des demoiselles qui font tapisserie.

Avouez que ce genre de provocation n'est pas pour renforcer l'affection (rires). Bon, leur histoire, débute mal, mais nous n'en sommes qu'au commencement. Plusieurs personnages gravitent autour d'eux, les soeurs d'Elizabeth, les parents, les amis... Sans dévoiler tout, ce qui serait une gageure, je vais me contenter de focaliser sur nos deux tourtereaux. Elizabeth se promet donc de détester ce Darcy qui la snobe, tout en se réservant la grâce de l'impertinence ; il faut avouer que le roman est truffé de bons mots opportuns, le sens de répartie d'Elizabeth égale certainement la colère qui l'anime. Car Darcy est toujours sur son chemin. Leurs rencontres auront raison d'un premier préjugé. Darcy craque et débarque devant Elizabeth pour lui déclarer sa flamme. Abasourdie, celle qui imagine que Darcy est responsable de l'éloignement de l'amoureux de sa soeur, et qui croit qu'il est coupable d'avoir spolié Wickham, le protégé de Mr Darcy père, le repousse avec tout l'abnégation mortifiante dont elle est capable.

(extrait)
Après un silence de plusieurs minutes, il s'avança vers elle et, d'un air agité, débuta ainsi :
- En vain ai-je lutté. Rien n'y fait. Je ne puis réprimer mes sentiments. Laissez-moi vous dire l'ardeur avec laquelle je vous admire et vous aime.

Mesdames, en admettant que vous aimiez ce type, l'auriez-vous repoussé ? Elizabeth le fait, c'est bien plus fort qu'elle. Elle est trop ancrée dans sa certitude d'avoir affaire à un pédant qu'elle ne peut s'y soumettre, et je la comprends. Les apparences sont parfois tellement trompeuses, et Elizabeth est trop entière, se refusant à l'idée de se marier par convenance ou à un homme qui la méprise, ou en tout cas, qui méprise ses origines. Cela en est trop. Les deux amoureux en restent là pour un temps. Darcy ne tarde pas à lui révéler dans une longue lettre les différentes vérités qu'elle ignorait : Wickham, le joueur impudent, a autrefois tenté d'enlever sa jeune soeur en lui promettant un mariage qu'il ne comptait nullement faire. Et il admet avoir tout fait pour éloigner Jane, la grande soeur d'Elizabeth, de Mr Bingley, son grand ami, estimant que Jane ne l'aimait pas assez. Nous y voilà. Peu à peu, Elizabeth va finir par ouvrir les yeux en même temps que son coeur et sa foi. Sa foi en elle. Peu à peu, s'insinue en elle l'idée que Darcy n'est pas, n'est plus, l'homme qu'elle imagine. Mais comment faire pour retrouver grâce aux yeux de Darcy, si toutefois il est encore temps ? Mieux vaut tenter d'oublier cette malheureuse rencontre. Mais c'est impossible, ces deux là se retrouvent encore et encore. Au cours d'une promenade, Darcy et Elizabeth se font face. Elle en profite pour le remercier de s'être occupé de sa plus jeune soeur, enfuie avec le vil Wickham, et que Darcy a obligé aux épousailles, en y ajoutant une belle dot afin d'obliger le jeune fourbe fougeux de s'en accommoder. Il lui affirme qu'il n'a agit ainsi que pour elle, et elle seule.

(extrait)
...votre famille ne me doit rien. Avec tout le repect que j'ai pour elle, je crois avoir songé uniquement à vous... Vous êtes trop généreuse pour vous jouer de mes sentiments. Si les vôtres sont les mêmes qu'au printemps dernier, dites-le-moi tout de suite. Les miens n'ont pas varié, non plus que le rêve que j'avais formulé alors. Mais un mot de vous suffira pour m'imposer le silence à jamais.
LES ROMANS DE JANE AUSTEN
http://lesromansdejaneausten.blogspot.fr/2010/05/orgueil-et-prejuges.html
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