ET AUJOURD'HUI L'APOCALYPSE...
L’oiseau sur son aile me transporta ;
- Vois !
Et je vis la terre en feu, avec effroi,
Mais, je ne reconnus pas ce monde !
- Quelle est cette foule immonde ?
- C'est un peuple en liesse,
Et les nations en détresse.
L'âne est sauvage
Sa main est contre tous et fera ombrage.
Je vis de l’argent voler en l’air,
Des villes sans lumière,
Des gouverneurs corrompus,
Des dirigeants déchus.
Des masses criant leur haine,
Leur main droite brandissant l’épée hautaine.
- Mais que veulent-elles ?
- Elles veulent égorger les nations,
Celles qui font l’objet de l’abomination,
Le vieillard est assassiné,
L’enfant est violé,
La morale est bafouée,
La femme est humiliée.
Les autorités n'ont plus de pouvoir,
L'armée est passée au laminoir.
Je vis aussi les églises adultères en deuil,
Toutes les dénominations se brisent contre cet écueil ;
Elles disent "mon goût est suave, "
Pourtant, céans, elles ne sont plus que des épaves.
Rome se meurt,
Toutes ses filles qui adorent le même jour sont en pleurs.
Elles grincent des dents,
Leurs âmes sont dans l'abaissement.
Leurs encensoirs encensent leur levain,
Leurs autels sont remplis de leur purin.
Ils se sanctifient et se purifient dans les jardins
Au milieu desquels ils vont un à un ;
Ils mangent des choses abominables, de la chair de porc,
L'Éternel dit : "tous ensemble, ils sont morts !"
Par ces nations perverties.
Jérusalem est investie
Jérusalem hurle sa douleur,
Jérusalem attend son sauveur,
Jérusalem attend sa clémence,
Mille jours et ce sera sa délivrance,
Jérusalem pleure son Roi,
Jérusalem est dans la joie,
Jérusalem a recouvré la vue ;
Et l’oiseau me dit : "prépare-toi, maintenant, tu as vu ! "
Anagallis
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