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LES POÉSIES D'ANAGALLIS
2 juillet 2014

LIBÉRATION

 Sans titre7

Samuel Bak est un peintre juif américain, d'origine lituanienne, né à Vilnius le 12 août 1933. 

Observez ce tableau dans les moindres détails !

 

 

 

 

Sans titre 1

 

La robe si blanche de mon Bien-aimée de rouge s’est teintée ;

D’où viens-tu mon Bien-aimé ?

Pourquoi tes habits ressemblent-ils à ceux des vendangeurs ?

J’arrive d’Edom, j’étais seul a fouler la cuvée de ma fureur,

Nul parmi les peuples n’était avec moi,

Sur eux, j’ai répandu l’effroi,

Je les ai piétinés dans mon indignation,

 Les hypocrites et les menteurs des nations qui viennent sanctifier Sion.

Ils viennent par troupes envahir Jérusalem,

Ils se promènent dans mes jardins ceux qui mangent du porc,

Ils me font honte ceux qui pratiquent des fêtes païennes, ils me déshonorent,

Leur sang a éclaboussé mon habit de fin lin,

Ma colère a fait échouer leur dessein.

Le jour de la rétribution est venu,

L'année de la libération de tous les miens est survenue.

Un jour de vengeance dans mon cœur,

J’arrive dans un feu dévastateur,

Mes chars sont comme un tourbillon,

C’est par mon glaive que je châtie l’âme des nations.

C’est par le feu que j’exerce mes jugements,

 Leur sang a jailli sur mes vêtements.

Ceux que je tuerais en ce jour seront en grand nombre,

Ce sera pour les nations le jour le plus sombre.

Pourtant à un peuple qui ne porte pas mon nom, j’ai tendu la main,

Mais il m’a dit : retire-toi, ne m'approche pas, car je suis saint !

Dans son temple, il s’est réjoui, il a pris la place des miens.

Ce peuple ne sait pas, il ne possède pas, il n’obéit pas à ma loi.

Quant aux miens, leur souffrance est montée jusqu’à moi.

Leur châtiment, dans mon courroux, ils l’ont eu.

Mais, jamais de leurs droits, je ne les ai déchu.

Aussi, avant qu’ils m’invoquent, je répondrai ;

Avant qu'ils aient cessé de parler, j'exaucerai.

De Jacob, je ferai sortir une postérité

Et de Juda, de mes montagnes, un héritier.

Je ferai de Jérusalem mon allégresse

Et de mon peuple Israël ma joie, ils auront toute ma tendresse.

On n'y entendra plus le bruit des pleurs et le bruit des cris.

Ils planteront des vignes et en mangeront le fruit.

 

- Viens mon Bien-aimé, viens !

De nos larmes nous laveront ta robe de fin lin.

Viens, sur nous reposer ta tête,

Regarde mon Roi, les tiens ont le cœur en fête !

 

Anagallis

 

copyright©www.mon-poeme.fr 2013

 

 

 

 

 

 

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