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LES POÉSIES D'ANAGALLIS
23 juin 2017

LA GRANDE PROSTITUÉE ET SES FILLES

Chaque jour, les gens s'éloignent de l'église et reviennent à Dieu

LA GRANDE PROSTITUÉE ET SES FILLES

 

Sortez du milieu d'elles mon peuple !

Je vous ai fait libre,

Pensez-vous que je demeure dans ces temples ?

Que mon cœur, en cet endroit, vibre ?

Le berceau est froid et lugubre,

L'odeur de la mort y est incessante,

Leurs statues sont macabres,

L'eau du baptême y est polluée,

Les mariages sont endeuillés,

Vos corps sont mortifiés,

C'est l'exécution de vos âmes pratiquantes

Que vous acceptée avec joie !

Le dimanche matin... et sonne le beffroi !

Mais où est votre foi ?

Vos sépulcres sont blanchis,

Vous buvez le purin de votre vin,

Vous mangez le levain de votre pain.

Vos bâtisses sont jolies,

Pourtant, dans leurs entrailles,

Il ne s'y célèbre plus que des funérailles.

Je hais vos autels consacrés,

Ornés de pierres précieuses enchâssées,

Recouverts d'or et de ténèbres.

Il fait noir, il fait froid,

Même vos cierges ne parviennent pas à réchauffer l'endroit.

Mais vous, qui me cherchez,

Du milieu d'elles, fuyez !

Élancez-vous dans toute ma création,

Tout ce qui vit porte mon nom !

Chantez avec l'oie sauvage

Qui n'est pas en cage,

Cantiller avec la rose,

Que ma pluie vous arrose,

L'eau du ciel est bonne

Et c'est toute ma nature qui frissonne.

Vous me rendrez un culte, en psalmodiant

Devant l'océan qui ondule au crépuscule,

Rendez-moi hommage ! Abandonnez-vous !

Sous mes arbres, couchez-vous

Puis, attendez...

Anagallis

Copyright © www.mon-poeme.fr 2017

 

 

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