CHIR HA-CHIRIM (2)
Que ces mots volent vers vous,
Qu'ils se déposent à vos pieds comme de précieux bijoux.
Chir Ha-Chirim c'est la pluie de mes larmes
Qui se déverse sur votre visage plein de charme.
Enfant, j'étais solitaire,
Mais dès lors, vous étiez là, cherchant à me plaire.
J'aimais à la fois le silence et la furie de l'océan,
J'aimais regarder le soleil rouge se couchant,
Sans comprendre le présage,
Sans comprendre ce partage.
Pourtant, vous me regardiez dans l'ombre de mon ombre.
Je n'aimais pas le monde que je trouvais déjà bien sombre.
J'étais comme un roseau,
Ma tête pliant sous le poids d'un oiseau.
Je sombrais à la moindre tempête,
J'ignorais le sens de ma vie imparfaite.
Aujourd'hui, je vous adresse ma flamme,
Je vous supplie d'accepter mon âme !
Mon Roi, mon doux époux,
Acceptez-vous mon rendez-vous ?
Là où l'oiseau chante,
Là où se révèle votre lumière éclatante.
Je redeviens alors, l'enfant,
L'amoureuse de son père.
Ô temps suspens ton vol !
Que toujours chante le rossignol,
Que votre beauté illumine mon dernier souffle,
Que le vent, votre esprit m'insuffle,
Bien au-delà de ce que j'imagine,
Devant-vous, je m'incline.
De votre venue, je suis dans l'exaltation ;
Entendre votre rire réjouira ma passion.
Venez mon Bien-aimé !
Je ne peux me dérober à la plus belle des destinées.
Votre Bien-aimée
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