ALLONS VOIR SI LA ROSE...
Mon Bien-aimé,
Allons voir ce matin si la rose est éclose ;
Prenez ma main,
Je vous emmène dans le secret de mon jardin.
Vous seul connaissez mon cœur,
Vous en êtes le compositeur,
La biche, calme paraît
Et cependant, elle est aux aguets ;
Au moindre bruit,
La voilà qui déguerpit.
Ainsi suis-je dans les flots,
Toujours prête à m'envoler comme l'oiseau.
Je suis une solitaire,
Et vous êtes, de mes secrets, le dépositaire.
Vous sondez les cœurs et les reins,
Vous méprisez les hautains.
Que jamais votre faveur, je démérite,
Que toujours votre aile m'abrite !
La rose est fanée,
Sa tête s'alourdit sous une goutte de rosée ;
Hier pourtant, elle était belle
Et la voilà aujourd'hui, qui avec la mort se querelle.
La vie est ainsi faite ;
Mais la mort n'est pas une défaite !
Elle est une naissance pour celui qui croit,
De l'oxygène pour celui qui a la foi.
Le monde m’oppresse,
Avec vous, je suis dans l'ivresse.
Mon Bien-aimé,
Ne fuyez pas !
Ne m'abandonnez pas !
Soyez toujours près de moi jusqu'à mon trépas.
Votre Bien-aimée
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