LE MIRACLE DE HANOUKAH
Allons, faisons un pacte avec les nations.
Considérons Antiochus et honorons ses prescriptions.
Ne soyons plus qu’un seul peuple.
Agréons son culte et devenons ses disciples.
Profanons les fêtes et le shabbat,
Oublions les lois et la Torah,
Mangeons du porc et laissons nos fils incirconcis ;
Suivons le roi et obéissons à son édit.
Les femmes rebelles sont mises à mort,
Voici leur triste sort :
Le fruit de leurs entrailles suspendu à leur cou,
Parce qu’elles n’ont pas plié le genou.
Jacob est endeuillé, frappé sans pitié
Pour avoir, avec les nations, couché.
D’autres, en secret sont rassemblés
Par respect du jour sacré.
Ils sont dénoncés, ils sont brûlés.
Mais, Matityah se lève et dit d’une voix forte
Qui me porte ?
Nous servirons l’Éternel moi et mes fils et mes frères.
Nous irons dans le pacte de nos pères.
Même si tous les peuples s’écartent et suivent l’ordre du roi,
Nous, nous n’obéirons pas à sa loi.
Loin de nous d’abandonner la Torah.
Nous n’écouterons pas le roi pour profaner le shabbat,
Pour manger du porc et être en dégoût à l’Éternel ;
Plutôt mourir en ce saint jour solennel.
Puis, voilà Le Maqabi guerroyant,
Puis, voilà Le Maqabi triomphant.
Le Saint Temple est restauré.
Il brandit l’unique fiole d’huile consacrée,
La Ménorah est illuminée.
Au lieu d’un seul, cela dura huit jours.
Le D.ieu d’Israël n’est pas un D.ieu sourd.
Le temps de produire une nouvelle huile pressée,
Et la fête de Hanoukah est née.
D.ieu est tout puissant et souverain,
C'est ici la fin.
Anagallis
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